Le chanteur canadien Justin Bieber, âgé de 30 ans en 2024, a lancé une initiative inédite : diffuser presque chaque jour sur Twitch, la plateforme de streaming américaine basée à San Francisco. Pas de jeux vidéo, pas de compétitions. Juste lui, sa femme, et leur fils de 15 mois, Jack Blues Bieber, dans un espace qu’il surnomme « notre lieu » — un ancien entrepôt transformé en studio ludique, avec un panier de basket, une table de ping-pong, un half-pipe, et surtout, un lit de bébé. C’est là, dans ce chaos joyeux, que le monde a entendu pour la première fois le petit Jack dire « Dadda » — un moment qui a explosé sur les réseaux.
Un espace conçu pour la vie, pas pour la performance
Justin Bieber ne cherche pas à impressionner. Il veut partager. Ce n’est pas un concert, ni une interview, ni même un live de gaming traditionnel. C’est une fenêtre ouverte sur son quotidien. Les caméras capturent ses rires pendant qu’il joue au billard en maillot de corps, ses tentatives désespérées de faire rouler une voiture jouet à Jack, ou les silences tendres quand Hailey Rhode Bieber, sa femme, vient s’asseoir près d’eux. Les équipements dans l’entrepôt ne sont pas là pour le spectacle — ils sont là pour la vie. Un piano, un sac de frappe, un filet de hockey : tout est à portée de main, comme dans une maison où les enfants grandissent entre les activités.
« C’est notre espace pour les prochains mois », a-t-il déclaré lors d’un de ses premiers streams, selon Billboard. « Je vais vous montrer un show incroyable à Coachella. Je me prépare. Je rassemble la famille. Je m’inspire. C’est beau. » Ce n’est pas une simple déclaration marketing. C’est une confession. Il prépare son retour sur scène au Coachella Valley Music and Arts Festival, mais il sait que ce retour ne sera pas seulement musical. Il sera humain.
Le moment « Dadda » qui a changé tout le monde
Le 17 mars 2025, selon les traces sur Instagram et les archives de Poprant, Jack Blues, alors âgé de 15 mois, a regardé son père dans les yeux, a souri — et a dit : « Dadda ». Pas « Papa ». Pas « Dad ». « Dadda ». La voix, un peu bégayante, un peu hésitante, mais claire. Le chat Twitch a explosé. Des milliers de cœurs, de rires, de « OMG » ont envahi l’écran. Des vidéos de ce moment ont été partagées plus de 2,3 millions de fois sur TikTok en 48 heures. Sur Instagram, le compte @jbiebertraackerr a posté une série de reels, dont l’un — DQNHkLaEeiB — montre exactement ce moment, avec un caption en anglais : « Quand ton bébé te nomme pour la première fois… et que le monde entier le voit. »
La réaction n’était pas seulement émotionnelle. Elle était culturelle. Pour la première fois, un artiste mondial ne présentait pas son enfant comme un accessoire de marque, mais comme un acteur vivant de son histoire. Hailey, elle, a partagé une vidéo où Jack conduit sa voiture jouet dans l’entrepôt, les yeux rivés sur la route comme s’il pilotait une Formule 1. Ce n’était pas du contenu. C’était de la vérité.
Un message spirituel, une stratégie de connexion
Derrière les jeux et les câlins, il y a un fil rouge : la foi. Selon un communiqué de presse cité par la station radio KS95, basée à Saint Paul, le contenu de la chaîne Twitch de Bieber est conçu pour « montrer au monde une communauté centrée sur Dieu ». Ce n’est pas un slogan vide. C’est une répétition. Il parle de gratitude. De pardon. De la peur de ne pas être un bon père. Il remercie ses abonnés pour leurs prières. Il demande des bénédictions pour Jack. Et les fans, en majorité chrétiens, répondent par des messages de soutien, des témoignages personnels, des prières collectives.
« Ce n’est pas un stream de divertissement », a commenté une modératrice de la communauté Twitch « BieberFamilyLive ». « C’est un lieu de réconfort. Les gens viennent pour rire, mais ils restent pour se sentir moins seuls. »
Un nouveau modèle de célébrité
Justin Bieber n’est pas le premier artiste à streamer. Mais il est le premier à le faire avec autant de vulnérabilité, et avec son enfant au centre. Il ne fait pas de « contenu parental » — il fait de la parentalité. Et ça résonne. Selon Elle, cette initiative marque une rupture avec les années 2010, où les stars se cachaient derrière des photos soigneusement retouchées. Aujourd’hui, les fans veulent l’imperfection. Ils veulent voir les cheveux en bataille, les tétines perdues, les rires qui s’étranglent.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis son lancement en janvier 2025, sa chaîne Twitch a dépassé 1,2 million d’abonnés. Ses streams enregistrés ont cumulé plus de 45 millions de vues. Les marques n’ont pas encore investi — pas encore. Mais les analystes prédisent que cette approche pourrait redéfinir la relation entre artiste et public. Pas de sponsoring. Pas de produits. Juste de la présence.
Et maintenant ?
Le Coachella 2025 approche. Les dates sont confirmées. Mais Bieber a dit qu’il ne s’arrêterait pas après. « Si Jack continue de dire ‘Dadda’ tous les jours, je continuerai à streamer », a-t-il confié à un fan en direct. Il a même évoqué la possibilité de créer une série de courts-métrages sur sa chaîne, intitulée « Jack’s First Year ».
Le monde attend. Pas pour voir un concert. Mais pour voir un père, un mari, un homme, en train d’apprendre à être lui-même.
Foire aux questions
Pourquoi Justin Bieber choisit-il Twitch plutôt qu’Instagram ou YouTube ?
Twitch offre une interactivité en temps réel que les autres plateformes ne permettent pas. Les fans peuvent poser des questions, réagir instantanément, et même influencer les activités du stream — comme choisir la chanson suivante ou demander un match de ping-pong. Cela crée une communauté vivante, pas juste un public passif. De plus, Twitch n’est pas encore saturé par les célébrités, ce qui permet à Bieber de se démarquer par son authenticité.
Jack Blues Bieber a-t-il déjà un compte Instagram officiel ?
Non. Contrairement à d’autres enfants de célébrités, Jack Blues n’a pas de compte personnel. Toute sa présence en ligne est gérée par ses parents, et uniquement dans un cadre familial, sans commercialisation. Les vidéos partagées sur les comptes de Justin ou Hailey sont clairement étiquetées comme des moments privés, pas comme du marketing. Cette discrétion a été saluée par les experts en éthique numérique.
Comment les fans réagissent-ils à la dimension religieuse des streams ?
La réaction est divisée mais globalement positive. Les fans chrétiens y voient une inspiration authentique, tandis que les autres apprécient la sincérité, même s’ils ne partagent pas les croyances. Les commentaires montrent que la foi de Bieber n’est pas imposée — elle est simplement présente, comme une partie de son identité. Ce qui compte, c’est l’humilité avec laquelle il la partage, pas la doctrine.
Quel impact cela pourrait-il avoir sur les autres artistes ?
Plusieurs artistes, notamment dans la musique country et le R&B, ont déjà exprimé leur intérêt pour des formats similaires. L’idée d’un « stream familial » comme forme de connexion émotionnelle pourrait devenir un nouveau standard, surtout chez les artistes de la génération Z. Ce n’est plus la perfection qui séduit — c’est la vérité. Et Justin Bieber, en la montrant avec son fils, a posé un nouveau repère.
Pourquoi cette initiative est-elle différente de ce qu’il a fait en 2020 ?
En 2020, ses streams étaient centrés sur la musique, la méditation ou les défis de confinement. Aujourd’hui, il ne parle plus seulement de lui. Il parle de sa famille, de ses échecs, de ses peurs en tant que père. Il ne cherche plus à être idolâtré — il veut être compris. Cette évolution montre une maturité émotionnelle rare chez les stars de son niveau.
Y a-t-il des risques pour Jack Blues Bieber de grandir sous les projecteurs ?
Oui, et les parents le savent. Mais selon des psychologues infantiles cités par Elle, le fait que les contenus soient partagés par les parents — et non par des tiers — réduit les risques. De plus, Justin et Hailey ont déclaré qu’ils arrêteraient tout partage si Jack montrait un désagrément. Leur priorité, c’est son bien-être, pas les vues. C’est ce qui rend cette démarche exceptionnelle.
